1/ Le retour de la dégressivité: Si la dégressivité s’avère profitable pour les finances de l’assurance chômage, elle ne favorise pas le retour à l’emploi
2/ Un plafond pour les cadres: Les cadres sont contributeurs nets à l’assurance chômage
3/ Créer une allocation forfaitaire: Jusqu’en 1979, ce système de fusée à deux étages existait en France, avant de faire faillite. L’Etat avait en effet tendance à baisser sa subvention tandis que les partenaires sociaux, de leur côté, augmentaient le niveau des allocations au fur et à mesure que le chômage s’amplifiait.
4/ Arrêter de faire financer Pôle emploi par l’Unédic: Ce dernier poste représente 10 % des recettes de l’Unédic, soit 3,2 milliards d’euros en 2015. D’où la proposition du patronat de basculer cette charge sur les épaules de l’Etat. Une façon d’alléger considérablement la dette de l’Unédic.
5/ Une allocation pour les chômeurs de longue durée: Le débat se focalise surtout sur la question du financement d’une allocation chômage de longue durée – par l’Unédic ou par l’Etat. Mais il ne règle en rien le retour à l’emploi ni l’accompagnement de ces personnes durablement éloignées du monde du travail.
6/ S’attaquer à la permittence: Limiter dans la durée la possibilité de conjuguer allocation chômage et salaires, comme le suggère le gouvernement, pénaliserait avant tout les demandeurs d’emploi.
7/ Taxer les contrats courts: Le patronat a toujours été vent debout contre cette mesure qu’il juge punitive pour l’emploi, les employeurs étant découragés de recruter.
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